De nombreux parents d’enfants atteints d’handicaps moteur profitent de leurs vacances pour les faire bénéficier de soins à l’étranger. Selon eux, ils n’ont pas suffisamment de rééducation en France et les thérapies innovantes sont trop peu développées.
Caroline Devos n’a pas choisi le lieu où elle allait passer ses vacances. Pour elle et sa fille Camille, atteinte d’infirmité motrice cérébrale (IMC), ce sera Godalp, en Pologne. Par nécessité. Car c’est là, dans cette petite ville située près de la frontière avec l’enclave russe de Kaliningrad, qu’est situé l’Institut Marzénia.
Ce centre accueille des enfants handicapés venus y suivre un programme de rééducation intensif et pluridisciplinaire. Quatre heures par jour de Lokomat (photo de droite ci-dessus), kiné Bobath, équithérapie et balnéothérapie. Elle y a déjà effectué un premier séjour de deux semaines en avril, pendant les vacances de Pâques, après avoir subi une opération aux États-Unis, en février. « L’équilibre et la marche de ma fille se sont considérablement améliorés », se réjouit Caroline Devos.