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  • L'apprentissage, c'est possible pour tous !

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    Dans l'esprit du public, l'apprentissage a encore trop l'image de "l'arpète" qui trime chez un artisan. La réalité est évidemment tout autre : cette voie de formation professionnelle qui mixe cours théoriques et application en emploi débouche sur des diplômes d'État, des métiers reconnus et attrayants, tout en procurant à l'apprenti le début de son autonomie puisqu'il est salarié tout au long de son contrat. "J'y vois une double vocation, explique Ursula Paturel, Référente handicap du Bureau de la Prévention des Risques Professionnels du Centre d'Action Sociale de la ville de Paris. D'une part se former y compris en acquérant un diplôme d'État, c'est particulièrement intéressant pour les travailleurs handicapés. Deuxième argument, l'apprentissage est un bon moyen d'entrée dans la fonction publique. Si tout se passe bien, il existe une possibilité que cela débouche sur un recrutement au terme de la formation. Pour nous, l'intérêt est de repérer des jeunes qui correspondent à nos métiers, et aussi de lutter contre les préjugés. L'apprentissage démontre les capacités." Avec de sérieuses garanties : c'est un Centre de Formation des Apprentis qui assure les cours théoriques, éventuellement en partenariat avec des établissements d'enseignement, propose des postes en entreprise, et un maitre d'apprentissage supervise l'ensemble.

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  • Handi & capables, une campagne vise l'enseignement supérieur

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    Suivre des études malgré le handicap est évidemment possible. Si le message paraît simple à faire passer, les préjugés persistent encore. Pour cette raison, l'asso "Hangagés" cible, fin juillet 2017, l'enseignement supérieur avec une campagne choc.

    Chef de projet, directeur commercial, ingénieur… Malgré leur handicap, Sonia, Nicolas et Rémi sont diplômés d'un master 2 et poursuivent une carrière professionnelle. Tous trois sont « Handi & Capables » et le proclament haut et fort sur la campagne d'affichage de l'association Hangagés (réseau d'entreprises mobilisées pour l'emploi des personnes handicapées), conçue par l'agence de communication Tell me the truffe. Un message fort et indispensable, à véhiculer partout, tant auprès des étudiants que des établissements d'enseignement supérieur. « Les mentalités évoluent plus lentement que la loi », estime l'association dans un communiqué publié le 25 juillet 2017. Aujourd'hui, seuls 25% des bacheliers en situation de handicap poursuivent leurs études.

    Lire la suite de l'article sur le site handicap.fr

  • Le minimum social existe aussi une fois en retraite

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    Quelle que soit l'allocation versée, pour adulte handicapé ou pension de retraite, il y a un plancher sous lequel on ne descend pas.

    « Depuis des années je percevais une allocation d'adulte handicapé (AAH) d'un peu plus de 800 € par mois. Depuis que j'ai fait valoir mes droits à retraite, j'ai une pension d'environ 500 €. Je voudrais savoir s'il existe un texte qui me permet d'obtenir un complément à cette pension de retraite et comment le faire valoir. » Christiane B... 
de la Vienne

    Maître Philippe Baron, avocat au barreau de Tours, rappelle l'essence de l'Allocation aux adultes handicapés (AAH). « Elle avait été instituée par la loi d'orientation en faveur des personnes handicapées du 30 juin 1975 et a été aménagée et réformée à plusieurs reprises. Il s'agit d'un minimum garanti à toute personne reconnue handicapée par la Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH) mise en place au sein de la Maison départementale des personnes handicapées. Ses conditions d'attribution, poursuit M. Philippe Baron, ont été fixées par les décrets du 29 juin 2005 codifiés aux articles R8 121-1 et suivants du code de la Sécurité sociale. L'AAH est versée par les caisses d'allocations familiales et c'est pourquoi diverses circulaires de la Caisse nationale complètent le dispositif réglementaire. »

    Lire la suite de l'article sur le site handicapinfos.com

  • Philippe Croizon : « Pas de bras, pas de chocolat »

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    Découvrez l’histoire peu ordinaire de Philippe Croizon dans son ouvrage « Pas de bras, pas de chocolat »

    Philippe Croizon, sportif de haut niveau amputé des quatre membres, est connu notamment pour sa traversée de la Manche à la nage, ses nombreuses interventions médiatiques, et pour sa participation au Dakar plus récemment. À travers ce roman autobiographique, il raconte son histoire époustouflante, du jour de l’accident jusqu’à aujourd’hui, en passant par son parcours de reconstruction… tout en utilisant l’humour comme une arme pour aller de l’avant et dédramatiser.

    « Autant vous mettre tout de suite au courant. J’ai subi de grosses amputations de compétition après mon électrocution, délesté de quatre morceaux précieux, deux bras, deux jambes. Moi, Philippe, 49 balais et désormais 125 centimètres, l’ex-métallo dingo des fonderies du Poitou, je ne fais pas les choses à moitié. En matière de blagues et de jeux de mots faciles (totalement assumés), c’est exactement pareil : quand je m’y mets, ce n’est jamais à moitié.

    Lire la suite de l'article sur le site handirect.fr.

  • Paris 2024, peut-il vraiment booster l'accessibilité ?

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    Les pro Paris 2024 y croient dur comme fer. La perspective des Jeux peut mettre en marche une "société inclusive et solidaire". Accessibilité aux équipements sportifs, regard porté sur le handicap, encouragement à la pratique pour tous...

    « À l'hôpital, on m'a fait la liste de tout ce que je ne pourrai plus faire. Je suis entrée dans une salle de sport et, là, on m'a dit que c'était à moi de découvrir et fixer mes limites ». C'est par ces mots qu'Emmanuelle Assmann, présidente du Comité paralympique et sportif français, introduit le « Manifeste des acteurs du handicap pour la candidature de Paris 2024 », rendu public le 26 juillet 2024. Son objectif ? Se nourrir de l'énergie déployée autour de la candidature parisienne aux Jeux olympiques et paralympiques pour mettre en mouvement une « société inclusive et solidaire ».

    Un niveau d'accessibilité exemplaire

    Paris 2024 s'engage en effet fermement à assurer un niveau d'accessibilité exemplaire pour tous les sites de compétitions et à proposer une expérience optimisée des Jeux pour les personnes en situation de handicap. Mais pas que ! Ses ambitions portent plus loin ; dépassant les frontières du sport, elles ont en ligne de mire l'enjeu sociétal. Le comité de candidature s'est fixé trois objectifs pour y parvenir : favoriser une plus grande accessibilité dans la ville et ses infrastructures, développer la pratique sportive amateur et de haut niveau des personnes en situation de handicap et changer le regard de la société sur le handicap. Pour Tony Estanguet, co-président du Comité de candidature Paris 2024 (interview en lien ci-dessous), ces jeux sont « un horizon pour toute la société » qui pourrait la « transformer en profitant de l'élan fédérateur que constitue le plus grand événement au monde ». Le triple champion olympique se dit convaincu qu'ils pourraient « améliorer l'inclusion ».

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