La petite chronique de Damien #3 : Des activités si surprenantes ?

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Trouver des loisirs en tant que personne handicapée n'est pas chose aisée. Les activités possibles évoluent en fonction des capacités de la personne, qui peuvent être fluctuantes, jour après jour. Pourtant, il est essentiel de se libérer à défaut du rythme de travail, celui de son handicap.

Beaucoup d'activités semblent être hors de portée, inadaptées, adressées à des valides. Les différents services de loisirs adaptés sont rares, et nos capacités ne correspondent pas forcément à leurs normes. Mais ils existent.
Etant grand amateur de nouveauté et découverte, j'ai exploré des activités qui, au premier abord,sont très éloignées des personnes handicapées : les sports extrêmes. Pour être précis, ceux qui se passent au dessus de la terre ferme. Je vais vous décrire mes expériences du saut parachute ainsi que

 

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Le saut en parachute est devenu une activité à la mode ces dernières années, comme tout ce qui est attrait au ciel. Expérience excitante comme effrayante, elle est considérée comme à faire une fois dans sa vie. Elle est accessible à tous. TOUS. Il suffit de réfléchir en amont à des solutions. Les freins existants sont communs aux valides comme aux personnes en situation de handicap. Dans mon cas, l'activité s'est déroulée en plusieurs étapes. Après divers conseils préalables, il est temps de monter dans l'avion. 20 minutes pour grimper à 3 kilomètres d'altitude ! Cela laisse le temps au stress de monter atteignant son point culminant lorsque notre binome nous attache, signe qui indique que le saut est proche. La porte s'ouvre, le vent s'engouffre dans l'ouverture et nous fouette le visage. On ne veut plus y aller mais on est déjà attachés. Notre binome saute, on ne peut alors que sauter avec lui. S'en suit alors la chute libre de 15 secondes où tu es à 240km/h. Physiquement intense, elle ne m'a pas laissé le meilleur souvenir. Mais à l'ouverture du parachute, le calme tombe. Les oreilles se remettent encore de ce vent sifflant à vitesse vertigineuse. Il n'y a plus qu'à apprécier le spectacle de la nature et la terre ferme se rapprochant lentement. Dernière étape : l'atterrissage. Brusque, debout ou assis, l'important est de revenir des cieux.

 

 

 

 

 

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Expérience proche mais différente, le parapente est lui aussi en vogue. Je le considère comme le saut en parachute mais la chute libre en moins. L'expérience n'en est que beaucoup plus douce. À nouveau, nous ne sommes pas seuls. Accrochés à un binome qui gère la toile, le départ se fait en altitude, proche du vent. Le binome fait prendre le vent à la toile et on est en l'air en quelques secondes. La brise nous fouette le visage, les courants d'air chaud augmentent notre altitude, atteignant un maximum de 500 mètres. Le vol dure 20 minutes durant lesquelles on se balade sur une distance de trois kilomètres. Encore une fois, la nature et le paysage ne peuvent être qu'admirer. Si on a de la chance, il est possible d'interagir avec la faune locale, comme un faucon nous indiquant les courants d'air chaud. L'atterrissage peut être brutal mais l'équipe nous la facilite du mieux qu'elle peut. À noter qu'il n'est pas obligé d'être debout. Des adaptations existent pour le confort des personnes en situation de handicap. Alors êtes vous prêts ? N'hésitez pas à chercher votre plaisir sur www.apfinity.fr où des loisirs accessibles sont répertoriés !

Damien

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