Parce qu’ils venaient d’être élus et réélus aux dernières élections cantonales, parce que les questions liées au handicap sont des enjeux centraux dans la politique des conseils généraux, et parce que c’est d’abord dans la proximité que chacun d’entre nous peut être citoyen à part entière, les membres du conseil départemental APF de l’Hérault avaient invité les « nouveaux » Conseillers Généraux à une rencontre dans les locaux de la délégation.

Résultat : aucun élu présent

(Seuls Philippe Saurel et François Liberti avaient prévenu et s’étaient excusés)

Trois questions tournant autour de l’accessibilité des transports et des lieux publics, de l’aide à la perte d’autonomie et de l’offre de services social et médico-social devaient être abordées. Trois champs que les conseils généraux ont à gérer au quotidien, et qui concernent les personnes en situation de handicap et leurs familles. Trois sujets qui, à ce jour, resteront sans réponse.

Si, pour l’Association des Paralysés de France, le handicap doit être abordé dans toutes les politiques publiques, si avoir le « réflexe handicap », c’est s’inscrire dans une démarche de non-discrimination et de développement durable, aujourd’hui, nous nous posons la question de la position des Conseillers Généraux de l’Hérault.

Si les français ne s’intéressent plus à la Politique, est-ce que nos élus locaux s’intéressent à leurs concitoyens ?